L’affluence des artères commerciales de l’Hexagone commence à reprendre de plus belle depuis le déconfinement. Chaque enseigne étudie les diverses alternatives, dans l’objectif de permettre à leurs affaires de redémarrer. La plupart des secteurs d’activité, notamment les domaines qui n’opèrent pas la branche de la médecine et ni dans les produits essentiels, souffrent à cause de cette crise sanitaire et fonctionnent au ralenti. Une situation qui, fort certainement, ne s’éternisera pas puisque les différents experts conjuguent leurs savoir-faire et leurs efforts afin de dénouer les problèmes. Justement à ce propos, les porteurs de projet qui aspirent à devenir franchisés doivent saisir cette période de relance économique pour ouvrir.
Les étapes préalables
Créer sa propre affaire nécessite du cran, mais également du savoir-faire, des compétences dans l’activité à lancer et des fonds. Une bonne idée n’est pas assez pour s’aventurer dans cette voie, sinon le futur entrepreneur va se laisser prendre à l’appeau dans un engrenage infernal. A priori, l’intéressé doit commencer par une introspection qui lui permet de mieux définir son domaine de prédilection, d’avoir des idées claires sur ses atouts et ses envies, et aussi d’évaluer sa véritable motivation, mais surtout ses capacités de financement et son profil en tant qu’entrepreneur. L’excellence et la perfection sont essentielles dans ce concept, raison pour laquelle des mesures peuvent être si nécessaire, comme les formations. Maintes activités économiques sont rémunératrices, notamment lorsque l’enseigne du franchiseur a atteint son apogée et reste au top, ou lorsque l’entreprise commence à prendre de l’élan et dont les produits deviennent la tendance. D’innombrables activités peuvent faire l’objet d’une franchise, cliquez ici pour en découvrir. L’étude du marché fournit la rentabilité potentielle, les perspectives d’avenir et le point sur la situation actuelle. Les données provenant du franchiseur, à travers le document d’information précontractuel (DIP), éclairent également.
Le business plan et le financement
L’entrepreneur doit établir un plan détaillé de ses idées et de ses prévisions. Dans ce cas, le business plan est le document à élaborer et qui doit contenir l’étude du marché et la description du projet. Les points forts de l’intéressé, l’équipe à constituer, les données sur le marché en se référant au DIP et à une étude faite, et aussi le service ou le produit à vendre sont à inclure dans ce document. Pareillement pour le compte de résultat prévisionnel et le bilan projetés sur 5 ans. En matière de financement, un investissement de départ est requis. L’intéressé doit prévoir un stock, le fonds de roulement, la trésorerie, le droit d’entrée préconisé par le franchiseur, l’équipement, l’aménagement et l’emplacement. L’apport personnel s’élève à hauteur du tiers de la totalité de la somme nécessaire, lorsqu’une demande de financement est instruite auprès des organismes spécialisés en la matière.
La création proprement dite de la franchise
Ce type d’entreprise doit exister légalement et avoir un statut juridique formel. Le porteur de projet a le choix entre un SARL (société à responsabilité limitée), un SASU (société par actions simplifiée unipersonnelle), un SAS (société par actions simplifiée) ou un SNC (société en nom collectif). Un expert juridique peut accompagner le franchisé dans ce cas. Une fois que toutes les étapes sont franchies, la signature du contrat peut avoir lieu. De formulation libre, le contrat ainsi que ses différentes clauses sont à analyser méticuleusement. Un professionnel spécialisé peut être engagé afin de prêter son concours dans l’épluchage du contrat.